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Oeuvres d'arts

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Nekomakanin

 

Paroles Maya Kuroki
Traduction Christopher St-Louis


Du palais de Matsubara,
Le fantôme à tête de chat de la souveraine.
Votre Majesté,
Kon kon chiki chiki - Nekomakanin.
La femme chat, génitrice de ce monde !

Un, Ching ! des enfants apparaissent ; elle a le goût pour les fruits.
Deux, Dling-dling ! le son dans son ventre.
Enfante, enfante ! Aller - aller.

Cet enfant, l'enfant du fantôme à tête de chat, d'où vient-il ?
Cet enfant, c'est l'enfant du chat. L'enfant de la mère du chat.
La mère du chat.

Une porte coulissante en papier s'ouvre étincelante comme de l'or.
Lorsque l'on regarde à l'intérieur,
On aperçoit le vent du cosmos automnal qui souffle violemment.

Dans un parc d'attractions, même les enfants cessent de pleurer- chiki chiki,
Jamais ça ne s'arrête.

Entre le crépuscule et l'aube, la lune rouge projette l'embrasement de ses couleurs,
Et tourbillonne maku - maku
" Qui êtes-vous? - Je suis la femme chat. "

La porte qui ne s'ouvre jamais est béante.
Voilà Nekomakanin niki niki niki...

" En fait, peut-être que ta mère aussi est un chat. Je suis la reine qui habite loin, loin, loin au fond du palais. Je suis ta vraie mère, et celle de centaines d'enfants. Mais personne ne se souvient de moi. Serait-ce de l'insensibilité ? Les histoires comme la mienne voyagent avec le vent, s'enfouissent sous le sable, et leurs traces sont effacées à jamais. Ce vent souffle avec froideur. Le vent de ce monde est plein de rancune. "

Un, Ching ! des enfants apparaissent.
Les feuilles tombent depuis les arbres.
On peut entendre leurs froissements,
Et le son des cloches de la montagne.
Enfante, enfante ! Aller, aller.

C'est ici que le monstre enfante et dévore tous les êtres.
Une pantomime dans le noir mari mari.
C'est la musique de l'orchestre du chat.

Une blancheur remplit le ciel perdu entre le crépuscule et l'aube.
Si on s'avance profondément dans le corridor,
Le berceau de la folie semblera tournoyer, virevolter.

" C'est moi, la femme colorée, cette reine monstrueuse à tête de chat.
Ça suffit ! "